L’horloge biologique, calée sur un cycle d’environ 24 heures appelé rythme circadien (du latin circa diem, « presque un jour »), se situe au cœur de notre cerveau, dans l’hypothalamus.
L’exposition à la lumière compte le plus pour sa synchronisation, même si plusieurs indicateur extérieurs agissent également.
Les chercheurs en chronobiologie s’intéressent au rôle majeur du rythme circadien sur les conséquences possibles sur notre santé. France Santé Asso fait le point.
Troubles de l’humeur et dépression saisonnière
De nombreuses études ont démontré que les dérèglements du rythme circadien influent grandement sur le déclin cognitif, la dépression (saisonnière ou non), les troubles anxieux, le stress et plus généralement sur les troubles de l’humeur. L’exposition à la lumière ou à l’obscurité permet à nos yeux de transmettre un signal vers notre cerveau pour activer la sécrétion de diverses hormones.
Pendant l’hiver par exemple, la lumière du jour se fait plus rare et il est fréquent de constater un déséquilibre du métabolisme lié à une élévation de la mélatonine (connue sous le nom d’« hormone du sommeil ») durant la journée et qui peut engendrer un sentiment accru de fatigue, d’irritabilité ou encore d’appétit. C’est ce qu’on appelle les troubles affectifs saisonniers (TAS) qui sont souvent traités par la luminothérapie. S’exposer à la lumière du jour dès le matin permet une meilleure synchronisation avec son horloge biologique interne pour optimiser notamment la production de sérotonine qui intervient dans la régulation de l’humeur.
Les luminaires Cumulux peuvent jouer un rôle sur ce sujet, en particulier sur la santé au travail. Les études menées en France par des chronobiologistes montrent une forte réduction du stress ainsi qu’une amélioration de l’humeur, de la qualité de sommeil, lorsque les utilisateurs bénéficient de notre éclairage circadien.
Dérèglement des horloges périphériques et obésité
Une désynchronisation du rythme circadien peut perturber notre métabolisme au point de favoriser l’obésité et détériorer la tolérance au glucose. Si la lumière constitue le synchroniseur de notre horloge principale, l’heure des repas est « un synchroniseur efficace des horloges périphériques. Des repas pris à des heures inhabituelles peuvent induire un état de désynchronisation interne », souligne Étienne Challet, chronobiologiste et directeur de recherche au CNRS de Strasbourg. Ainsi, des repas pris à heures fixes participent à la synchronisation de nombreuses horloges secondaires et aident à maintenir une balance énergétique stable.
Implication du sommeil dans l’apparition de diabète de type 2
Des recherches du CNRS ont établi l’implication du récepteur de la mélatonine, gène clé de la synchronisation du rythme biologique, dans le diabète de type 2. Ils ont constaté que certaines personnes présentaient des mutations rares qui modifiaient la structure du récepteur de la mélatonine et le rendaient ainsi non fonctionnel, avec un risque presque 7 fois plus élevé de développer un diabète.
Ces travaux pourraient mener à de nouveaux traitements du diabète ciblant l’activité de ce récepteur et le contrôle associé de l’insuline. Ils permettent également de mieux comprendre l’importance, pour prévenir ou contrôler le diabète, de respecter les rythmes circadiens naturels, de dormir suffisamment la nuit et de manger le jour plutôt que la nuit.
Chronothérapie et prise en charge du cancer
Si l’horloge centrale qui régule les activités de l’organisme est basée sur un cycle circadien, chacune des nos cellules possède également sa propre horloge interne. Or, selon une étude canadienne, les cellules cancéreuses n’ont pas une bonne horloge et les « resynchroniser » permettrait de ralentir leur progression. D’autres études ont démontré le rôle clé des horloges biologiques internes dans les traitements anti-cancéreux. Ainsi, certains médicaments inhibiteurs n’ont pas la même efficacité en fonction de l’heure où ils sont pris. C’est le principe de la chronothérapie et plus précisément de la chronopharmacologie qui étudient les effets des médicaments en fonction du moment de leur prise, pour optimiser leur efficacité.
Maladies inflammatoires et régulation de l’horloge biologique
Des chercheurs français ont mis en en évidence le fait que le mécanisme inflammatoire suivait un rythme circadien. En observant que les fonctions immunitaires de l’organisme varient en fonction du moment de la journée, les chercheurs se sont penchés sur l’implication d’une protéine spécifique de l’horloge biologique, la « Rev-erbα », dans la régulation de l’inflammation. Cette protéine joue un rôle essentiel dans le fonctionnement et la régulation du rythme circadien du cerveau, des tissus adipeux, des cellules du foie ou encore des muscles squelettiques. Cette découverte pourrait concerner d’autres pathologies et être utilisée par exemple dans le traitement de la péritonite, du diabète ou encore l’athérosclérose.
Hélène Duez, chercheuse à l’Inserm souligne ainsi que « les résultats de cette étude pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans la prévention de ces pathologies. Ils offrent également des pistes inédites pour les chercheurs, notamment sur de potentielles améliorations de la qualité de vie et de la longévité des patients atteints par des maladies inflammatoires chroniques. »
Nos solutions d’éclairage pour palier à l’absence de lumière du jour au quotidien
Cumulux s’engage pour favoriser le bien-être et la santé au travail notamment pour ceux qui ne bénéficient pas de lumière du jour. Ses nouveaux luminaires que sont les plafonds lumineux Evolution Ciel et Evolution Eco apportent la bonne lumière au bon moment en apportant en plus la vision de la nature en temps réel.
L’éclairage circadien et la chronobiologie semblent, comme nous venons de le voir, proposer des solutions non médicamenteuses à un certain nombre de pathologies sévères. La lumière peut donc représenter le meilleur des médicaments. Si vous avez un sujet, au sein de votre établissement, de votre entreprise, Cumulux, expert en éclairage de bien-être, est là pour répondre à vos besoins.