Le confort visuel dans un bâtiment est tout sauf une futilité. C’est essentiel.
L’une des conséquences de la vie moderne, c’est que l’être humain passe environ 90 % de son temps à l’intérieur (source : construction21.org).
La plupart du temps, dans des salles disposant d’une ou de plusieurs fenêtres. Il arrive aussi que les salariés doivent exercer dans des pièces aveugles, c’est-à-dire dénuées d’entrées lumineuses. Seuls quelques chanceux peuvent se permettre de travailler dans des lieux inondés par le soleil et la lumière naturelle.
Au XXIe siècle, la gestion de l’éclairage est un sujet sensible. Cela est dû au fait que les risques liés à l’ambiance lumineuse sont plus néfastes que le pense la population, en général.
Qu’encourez-vous exactement en négligeant le confort visuel dans un bâtiment ? La réponse se trouve plus bas.
Que dit la loi concernant l’ambiance lumineuse au travail ?
Pour être productifs, les salariés doivent jouir d’un éclairage suffisant et adapté à leurs besoins réels.
L’article R 4423-5 ne laisse planer aucun doute : “Dans les zones de travail, le niveau d’éclairement est adapté à la nature et à la précision des travaux à exécuter”. Si l’accent est mis sur la spécificité des tâches, c’est parce qu’une secrétaire n’a pas les mêmes exigences visuelles qu’un peintre en bâtiment.
Pour les travaux de précision tels que la saisie informatique, l’œil doit s’accommoder sur une faible distance et distinguer des éléments de petite taille. Sans parler du fait que la rétine passe fréquemment d’une touche à l’autre et du clavier à l’écran.
Un peintre en bâtiment n’évolue pas selon les mêmes paramètres. Opérant en plein jour, il travaille sur une surface bien plus grande qu’un clavier d’ordinateur. En foi de quoi, son œil s’accommode moins. En revanche, gare aux halos lumineux créés par de potentielles réverbérations.
Les risques liés à l’ambiance lumineuse diffèrent fortement en fonction des circonstances. C’est pourquoi l’une des premières tâches accomplies par le législateur fut d’établir des unités de mesure lumineuses.
Comment mesurer le confort visuel dans un bâtiment ?
- Le lumens : cette unité de mesure évalue la quantité de lumière émise par un éclairage.
- La luminance : c’est la quantité de lumière réfléchie vers l’œil par la surface éclairée.
- L’indice de rendu des couleurs (IRC) : ce paramètre permet d’évaluer la capacité d’un point d’éclairage à représenter la couleur d’un objet.
(Source : pse-nathan.fr).
Dans les faits, c’est le lumens qui sert régulièrement de base à l’évaluation des risques liés à l’ambiance lumineuse.
Ce qui permet d’enchaîner avec une autre question : quelle est la quantité de lumière adéquate en fonction du travail à réaliser ?
Quel éclairage pour quelle mission ?
Là encore, le législateur n’a laissé aucune place au doute. Dans l’article R4423-4, il associe le confort visuel dans un bâtiment aux niveaux d’éclairage suivants :
- les voies de circulation intérieure : 40 lux ;
- les escaliers et les entrepôts : 60 lux ;
- les locaux de travail, les vestiaires, les sanitaires : 120 lux ;
- les locaux aveugles affectés à un travail permanent : 200 lux.
Concernant les zones et voies de circulation extérieures, il est recommandé d’aller sur 10 lux. Si des travaux y sont réalisés, un éclairage de 40 lux est conseillé.
Sachez aussi que l’article R4223-3 préconise que les locaux aient autant de lumière naturelle que possible.
Quels sont les risques liés à l’ambiance lumineuse ?
Dans un rapport rendu public, l’Académie de Dijon met en exergue les conséquences fâcheuses liées à un manque de confort visuel dans bâtiment.
Le premier organe à pâtir de cette situation est l’œil. À force de travailler dans une zone peu ou mal éclairée, les salariés encourent :
- une baisse de l’acuité visuelle ;
- une diminution du champ visuel ;
- une baisse de la vision du relief ;
- une baisse de la vision des couleurs ;
- la fatigue oculaire.
Et ce n’est pas tout.
En effet, les risques liés à l’ambiance lumineuse n’affectent pas uniquement la cornée ou la rétine. C’est le corps dans son intégralité qui subit les affres de l’inconfort lumineux.
Il a ainsi été prouvé qu’un éclairage de qualité douteuse occasionnait une baisse de productivité et de la fatigue intellectuelle. Par ailleurs, les difficultés de déplacement peuvent aboutir à des accidents ou à des incendies.
Évoluer dans un environnement mal éclairé est un réel danger. C’est pourquoi il est impératif d’ajuster la puissance des éclairages aux activités tel que recommandé dans l’article R4423-4.
Pour le faire en toute simplicité, misez sur les éclairages LED. Pilotables à distance, ils permettent de calibrer aussi bien la couleur que l’intensité lumineuse. Grâce à nos plafonds lumineux et fenêtres virtuelles, vous pouvez désormais faire venir la lumière de façon zénithale ou murale.
Contactez Cumulux pour obtenir un devis sur-mesure.