Et si le rétablissement des patients dépendait de l’environnement ?
Le chercheur américain Roger Ulrich a été le pionnier en matière de recherches sur l’environnement et la santé des êtres humains. En 1984, il publie dans la revue Science les résultats des années de recherches. Il a évalué des patients (âgés entre 20 et 69 ans), venant de subir une ablation de la vésicule biliaire. Ce type de chirurgie est souvent douloureuse pour les patients en phase postopératoire. Les patients ont été séparés en deux groupes : l’un avait une chambre avec une fenêtre donnant sur un mur de béton, tandis que les autres profitait d’une vue sur la nature, plus précisément d’arbres. Ulrich a mesuré plusieurs paramètres auprès de ces patients :
- Le nombre de jour d’hospitalisation ;
- Le nombre et l’importance de prise d’analgésiques par jour ;
- Le nombre et l’importance de prise de tranquillisants ;
- Les micro-complications ;
- Le jugement des infirmiers sur le rétablissement des patients.
Les résultats observés sont sans équivoque : les patients ayant une vue sur les arbres sont restés moins de temps à l’hôpital, 7,96 jours contre 8,70 pour les patients ayant une vue sur un mûr de béton. De même, les patients profitant d’une vue sur la nature ont pris rapidement des doses minimes d’analgésiques pendant leur séjour à l’hôpital. Les infirmiers quant à eux ont constaté un meilleur rétablissement et une humeur plus détendue : sourire, blagues, etc. Enfin, les micro-complications ont été moins importantes dans le groupe ayant une vue sur les arbres.
D’autres études ont été menées au sein d’hôpitaux américains, notamment en 2008 par Park et Mattson. Ces derniers ont également mesuré l’impact des plantes et des fleurs dans une chambre sur des patients ayant subi une appendicectomie. Par rapport à d’autres personnes placées dans une chambre « classique », c’est-à-dire sans plante, ceux ayant profité de végétaux dans leur chambre ont pris des doses bien inférieurs d’analgésiques. Autre effet bénéfique, le stress (pression systolique et rythme cardiaque), et l’anxiété sont moins importants chez ces patients. Enfin, une chambre bénéficiant d’une plante est perçue comme plus apaisante et plus agréable qu’une chambre « classique ».
En Norvège, une autre étude prouve les effets bénéfiques de la nature sur des patients en rééducation. Il s’agit ici de personnes ayant des problèmes cardiaques et pulmonaires. Les chercheurs Raanaas, Patil et Hartig questionnent les patients sur leur bien-être ressenti et sur leurs émotions. Les résidents déclarent être satisfaits de la présence de plantes dans l’établissement. De même, chez les personnes souffrant d’une pathologie pulmonaire la mesure du bien-être est très positive.
Ces nombreux résultats prouvent qu’en plus d’avoir un effet sur le bien-être, la nature permet d’agir sur la santé des personnes, notamment chez des patients en milieu hospitalier.
La nature nous fait du bien
A travers ces nombreuses études, on peut donc en conclure que l’environnement a un impact important sur la santé des humains, et notamment chez des personnes malades et/ou hospitalisées. En effet, l’environnement dans lequel évolue une personne peut affecter son fonctionnement psychologique, son bien-être physique et mental ainsi que son comportement. Bonne nouvelle pour les plus urbains d’entre nous, il n’est pas nécessaire de vivre en pleine nature pour profiter des bienfaits de cet environnement. L’idée étant de faire entrer la nature dans nos vies urbaines en y mettant des plantes par exemple. Les entreprises et les établissements de santé quant à eux peuvent faire appel à Cumulux qui propose des fenêtres et des plafond lumineux, ainsi qu’un produit Premium : Big Sky, qui respecte le rythme circadien en diffusant une lumière la plus proche possible de celle du jour. N’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts pour en savoir plus !